1. |
Varathane (mal de tête)
05:25
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Y’a toujours eu chez toi, le désir méprisé
Toutes les têtes de tes proies, sont d’orgueil empaillées
Maladie de la foi, échouée sur le plancher
Les vapeurs de ton charme, envahissent mes tranchées
Et toutes tes lames, mutilent mon calme
Le cortex sombre dans un corps grisé
C’est comme sniffer du varathane
Défrise les mots, enfonce les ondes
Harmonie sourde par un chœur faussé
Le vernis se fixe à mes entrailles
La phobie oubliée, la muse a déchanté
Tête imbibée de vin, et d’elle-même embaumée
Qui ose museler sa joie, pour mieux la lapider
Qui fauchera mes neurones, avant de m’enflammer
Et toutes tes lames, mutilent mon calme
Le cortex sombre dans un corps grisé
Autant sniffer du varathane
Défrise les mots, enfonce les ondes
Harmonie sourde par un chœur faussé
Le vernis se fixe à mes entrailles
Et tu me donnes mal à tête
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2. |
Chandelle
04:45
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T’as pas la taille qui compte
Tu fixes le fond de ton verre qui monte
Attendre après rien c’est mieux
Qu’un vieux rêve usé qui gronde
Une terre à bois c’est bon
Pour y enfouir mer et monde
Une maison de pièces a-t-elle
Plus de chambres que l’on raconte
J’aurais jamais cru que tu
T’appuierais sur un coup de sonde
J’aurais jamais cru que tu
Remodèlerais ta vie pour pondre…
T’as l’air d’un géant de bois
Des chandelles sur les bras
Hérissée de lampions d’or
Qui finiront par te flamber le corps
Les nerfs en fils de soie
Espérer plus que toi
À en tordre le cou des morts
Souhaitant qu’ils réécrivent ton sort
Un champ de bien-être recouvre
Toutes les ruines des êtres immondes
Une bague à ton doigt pour chaque
Aile de vie que ton cœur plombe
Une bague à ton doigt pour chaque
Aile de vie que ton cœur plombe
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3. |
Quatorze
04:33
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Jeune orpheline jeune orpheline
J’aimerais qu’on ne se parle, qu’on ne se parle pas
La défensive la défensive
N’en vaut vraiment, vraiment pas la peine
J’ai oublié de réciter
Les recueils d’une année de faux pas
La messe en si la messe en si
Célèbrera toute croyance vaine
On récompensera la misère
D’une accalmie de lumière
Les rêves avoués débités feuille par feuille à chaque automne m’effraient
Les paroles doublées, martelées, pénurie d’originalité
Perdu l’essentiel du rivage
Perdu la force de veiller tard
Chaque accord plus faux que les autres
Chaque accord trop blanc ou trop noir
Échappé des doigts accessoires
Corrigé le tir vingt ans en retard
Jeune orpheline tu te démodes
Quantité de solitude en solde
On décorera chaque désert
D’éléphants blancs, de pierres lunaires
Si l’au revoir est optionnel, j’en rejetterai le privilège
Jeune orpheline répète encore comment survivre à une surdose de beige
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4. |
Autonomie
02:41
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Bel apport qu’un éclairage dans le corridor
Même si ça n’embellit pas le décor
J’administre un archipel de vieilles histoires
J’ignore encore s’il faut les clore
Lier deux vides d’un trait d’union
Pour ralentir la pulsation
J’vais dire ça pour vous rassurer
Je jure de rendre ça compliqué
Chaque pierre des édifices délabrés
Sélectionnée pour s’écrouler
Faut s’adapter à l’effritement
Laisser vos visages s’éloigner doucement
Pour l’autonomie
Beau rire d’envie
Appartenir à son propre bruit
(Sache qu’il me reste) l’autonomie
Vivre assoupi
Être réduit à de pâles confettis
(Grâce à) l’autonomie
Vaine systémie
Page blanche pour chaque échec accompli
Mais j’ai l’autonomie
Je prends pour acquis
Qu’avant la fin j’aurai servi
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Prince Mychkine Montréal, Québec
Photo : JS Dénommé (www.jsdenomme.com)
Concerts à venir :
23 Mars @ Maison Villebon, Beloeil
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