1. |
Dans l'embasse
01:47
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T’aurais jamais pensé
Te retrouver là
Dans l’embasse au bout de la corde
Mais console toi
Tu t’es même pas regardé
Tu voulais pas
Mais la prière illumine l’aube
Mais ta disette enrichit l’autre
Et toutes tes crises nourrissent les fauves
Prends sur toi
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2. |
Vivianne
05:07
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Les pas sur ta surface t’inondent
Refuge pour errances infécondes
Si de Rome proviennent tous les chemins
Mes nuits ont peut-être leurs racines en ton matin
Vivianne les arbres se tissent en dôme
Au dessus du pavé monochrome
Un cube sans face, sans lignes, sans ombre
Une lanterne où ton âme flambe septembre
Une étoile de verre étire l’attente
Manteau d’hiver à combustion lente
Vivianne, je tournerai sans toi
Vivianne, le vent ne change pas de voie
T’as jamais pu bouger
(de peur de perdre ton sens)
Tu savais plus quoi tuer
(le désir ou le temps qu’on dépense)
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3. |
Brume #3
03:35
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La nuit perd sa place dans l’ombre
Les stroboscopes mitraillent le monde
Un courant froid et calme
Alimente une paix commerciale
Et on bute contre l’air
La pluie ne touche jamais le sol
Elle atteint la fin du rosaire
Pour finir comme gibier de potence
Même si l’hymne répond
À la peur qui la lie au fond
Cérébrale oraison…
Pastiche de solution
Même si l’hymne répond
À la peur qui la lie au fond
Même si l’hymne répond…
L’enfer qui l’habite se prolonge
Quand tes os passent au jaune
Le talc préserve tes airs de madone
Tu pèches par abstinence
Sublime produit de ta patience
Et on bute contre l’air
Des éclairs bleus à chaque seconde
Le givre fige le rosaire
La permanence n’est pas de ce monde
Même si l’hymne répond
À la peur qui la lie au fond
Cérébrale oraison…
Pastiche de solution
Même si l’hymne répond
À la peur qui la lie au fond
Même si l’hymne répond…
L’enfer qui l’habite se prolonge (x3)
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4. |
Pangée
04:17
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Mille champs de vision ne pourront jamais contenir
L’ensemble des rivages qui refusent de finir au soleil
J’ai courbé les os, j’ai arraché la tête
Pour que s’infiltrent les baumes qui préservent la bête
Mais chaque pas soulève des fragrances qui rappellent ton nom
Pourquoi chaque voix qui s’élève repousse l’horizon
À quand la rupture, à quand le prochain affaissement
Pour s’user de repos à l’abri du courant
Faire mine d’être mieux pour pouvoir seulement
Prendre le temps de prendre le temps de prendre le temps de sourire autrement
Mais chaque pas soulève des fragrances qui rappellent ton nom
Pourquoi chaque voix qui s’élève repousse l’horizon
Je cherche l’eau
Pour y plonger de dos
Je cherche l’eau
La vague de trop
Je cherche l’eau
Pour y noyer le dernier écho
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5. |
Brume #9 (marche)
02:58
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(Instrumental)
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6. |
Travers
04:00
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Toucher le fond
User le pont
À la corde, sortir de ses gonds
Cuillère de charbon
Carré de bois rond
Le remède pour construire l’abandon
Pilule d’amnésie
Surdose de taxi
Brûler pour remonter du taudis
Émerger
Texture de fumée
Sous l’eau subsiste ce qui sera délaissé…
Faux couloir
Bocal en miroir
Rouages bricolés pour se faire voir
Réunir
Nébuleux avenir
Parler juste assez pour ne rien dire
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7. |
Tousse
06:39
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Le monde devrait toujours avoir du duct tape (x2)
Pour rapailler les miettes qui restent après la crise
Si tousser peut (nous) rendre sourd à toutes vos attrapes (x2)
Sans rancune devant la mer qui rêve de briser la terre
Les gens devraient toujours mentir honnêtement (x2)
Pour rassurer le traître qui dort, au cœur des hommes
La fin ne ressemble jamais à ce qu’on souhaiterait
La fin ne ressemble jamais à ce qu’on voudrait
Croire au mieux ou au pire reste… allégorique
On se laisse aller au jeu avant de partir
Pourquoi faire de son mieux avant de mourir
Mieux vaut vider de bonnes bouteilles
Se saouler de plaisirs sensoriels
Satisfait du pays des merveilles
Superficiel et immortel
Et enchaîner les rimes en « L »
Pour s’offrir des vacances hors saison
Et fuir les réponses sur le fond
Diriger un village sans nation
Orgie de civilisation
Prêcher la meilleure religion
Pour se cloîtrer dans la paix pour de bon
Toussant pour éclaircir le ton
Figé dans la climatisation
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8. |
Fermoir
05:58
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L’impact d’un faux espoir
À temps pour être en retard
Entrer quand le monde sort
Border les fêtards
Décourager la gloire
Apathique de déboires
Héroïne sans victoire
Satie sans touches noires
Produit sans code-barres
Public de miroirs
Cercueil sans fermoir
Coquille vide de savoir
Solution à revoir
Devoir de décevoir
Philosophe de foire
Existence dans le blizzard
Redevable au hasard
Tout autant faire avec
C’est encore mieux
Que des millions d’étoiles
Toute l’usure qui me consume
Me mène aux cieux
Vif brasier spatial
Tout autant faire avec
C’est encore mieux
Que des millions d’étoiles (x3)
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9. |
Essaie
04:31
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Nomme-moi tout ce qui se répare, tout ce qui recommence
Tout ce que chaque récif retient de la vague
Nomme-moi les figurants au théâtre, les allusions aux miracles
Le magnifique dans l’herbe…
Mais essaie,
Essaie de me faire voir
L’utile dans chaque mémoire
Le bonheur comme récompense
Là où se brouillent les sens
Où l’erreur mine nos chances
Essaie, essaie fort
Laisse aller le temps qu’il faudra, chaque suture qui lâchera
Et vole à la mer ce qui nous sauvera
Accueille la solitude quand elle passe, les vieux jours sur la terrasse
Un testament superbe…
Mais essaie
Essaie de percevoir
L’oubli dans chaque mémoire
Le bonheur comme récompense
Là où s’immergent les sens
Où l’habitude est science
Essaie, essaie fort
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10. |
Matriochka
03:49
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Pour plonger vers les cimes
Faut savoir inverser le flot
Reconfigurer les racines
En autant de branchages inégaux
Et se retirer vers l’intérieur
Je tiens à mes œillères
Pour ne pas voir, passer le temps
À quoi bon savoir
Que je pourrais, vivre autrement
À rétrécir l’espace vital
On peut densifier le néant
Être immobile ne rend pas sage
Et n’empêchera personne d’être blessant
Et se retirer vers l’intérieur
Préserver ce qui reste d’ardeur
Je tiens à mes œillères
Pour ne pas voir, passer le temps
À quoi bon savoir
Que je pourrais, vivre autrement (x2)
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11. |
Submersible
05:51
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Quand viendra le temps de lever l’ancre
De fuir les mitaines que l’on éventre
J’arrêterai de regarder le prix de l’essence
J’arrêterai de regarder le prix de l’essence
On aiguise nos réflexes pour voir l’éclair
Pour être sûr qu’aujourd’hui était demain, hier
Je prévois me rendre à l’évidence
Je prévois me rendre à l’évidence
La parole échouée au bout de la langue
Les torpilles larguées pour briser la gangue
J’attendrai la tempête pour me déprendre
J’attendrai la tempête pour me déprendre
L’esprit est submersible (x4)
L’envie te tiraille le bout des ongles
Retenus par le froid en guise de sangle
La tête doit tomber pour se détendre
La tête doit tomber pour se détendre
Parce qu’ici…
Il neige à chaque saison
Du givre en floraison
Une maison sise dans un trou
Tout le loisir d’être fou
Prend sur toi daaadadadam
Lalalalalaaaaaaaaaaalaaaaalaaaaa
Prend sur toi daaadadadam
Lalalalalaaaaaaaaaaalaaaaalaaaaa
Prend sur toi
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Prince Mychkine Montréal, Québec
Photo : JS Dénommé (www.jsdenomme.com)
Concerts à venir :
23 Mars @ Maison Villebon, Beloeil
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